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A 709 999 – Le Petit Prince découvre de nouvelles planètes

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fleurLe Petit Prince découvre de nouvelles planètes

 

Chaque événement, chaque succès et chaque victoire, tout ceux que l’on vit à un âge précoce, créent un effet important sur la vie — même si les adultes ne s’en rendent pas compte et ne peuvent pas le voir ; moi, j’y crois de tout mon cœur. Et losque j’avais six ans, j’ai vécu une telle expérience que je voudrais la partager avec vous, mes petits amis proches.

Quand j’étais petite, je n’aimais pas être en dehors de la maison, sortir et aller quelque part. C’est comme si je ne me sentais pas en sécurité en dehors de ma maison. Mais en grandissant, j’ai vite appris grâce à mes différentes expériences et grâce à l’aide des grands, que la vie ne se passait pas juste à la maison.

Un jour, même si je n’avais pas du tout envie de sortir, j’ai été obligé d’aller rendre visite, avec ma mère et mon père, à nos vieux voisins. Je parle d’eux comme « vieux » car ils étaient, à mes yeux, plus grands que les grands. La maison où ils vivaient était, elle aussi, vieille et mystérieuse. Moi, j’étais étonnée et surprise devant cette maison aussi spectaculaire. Sans perdre de temps, j’ai commencé à me promener dans la maison et à fouiller un peu dans les affaires qui étaient devant moi. D’un coup, j’ai vu une bibliothèque. C’était comme si ça faisait une éternité que l’on ne l’avait pas touchée ni dépoussiérée et cette situation la rendait un peu plus terrifiante. J’étais tellement sous l’influence magique de cette bibliothèque, stable devant moi, que mes yeux ont commencé à se promener sur chaque étagère et sur chaque livre avec une certaine curiosité et peur. Franchement, j’aurais dû la regarder très attentivement parce que dans des milliers de livres qu’elle présentait, j’ai pu apercevoir un livre posé verticalement. Toute de suite, j’ai pris le livre et je me suis mis à l’observer. La poussière qui l’avait recouvert ressemblait à des rideaux qui cachent une maison aux yeux des étrangers. Avec un peu de tristesse, j’ai passé ma main pour nettoyer cette couche de poussière et j’ai lu avec difficulté ce qui était écrit dessus : Le Petit Prince. La couverture de ce livre était ornée de ces trois mots et je ne les avais jamais entendus auparavant. En fait, c’était vraiment un miracle pour moi de lire le titre de ce livre car je ne connaissais juste que quelques mots que ma mère m’avait appris. Je pense que par chance, grâce à elle, j’ai pu déchiffrer ce titre. Mais j’étais quand même impatiente de pouvoir lire le livre. Je devais en effet attendre une année avant d’aller à l’école primaire. Pendant cette longue année, j’ai tout fait pour pouvoir apprendre et comprendre ce que contenait ce livre.

Ainsi, mon destin était tracé. Je pense que c’était le point tournant de ma vie. Puis j’ai insisté auprès de ma mère pour qu’elle demande le livre aux propriétaires de la maison et chaque nuit, pour pouvoir écouter ce livre, j’ai même accepté de me mettre très tôt au lit afin que ma mère me le lise. Pendant des jours et des jours, je l’ai écouté, écouté et écouté et je l’ai aimé en l’écoutant. Je ne voulais pas que l’histoire finisse et que sa fin arrive, mais rien n’est infini.

Quand ma mère a fait envoler les derniers mots du petit prince, j’étais triste comme si mon dernier morceau de chocolat avait disparu d’entre mes mains. Et je n’étais pas satisfaite. J’ai pris le livre entre mes mains, j’ai commencé à fouiller entre les pages et j’ai vu que le livre n’était pas fini ! Quelle joie ! Il  restait encore une page, j’ai apporté le livre à ma mère avec enthousiasme et curiosité — je m’en souviens comme si c’était aujourd’hui­ — et c’était écrit : « Si un enfant vient vers vous, sourit, qu’il a des cheveux blond comme or, en plus s’il ne vous répond pas quand vous lui posez des questions, vous allez tout de suite comprendre que c’est lui. Alors s’il vous plaît, ne me rendez pas triste et dites moi qu’il est de retour ». J’étais contente. J’avais trouvé mon but. J’allais grandir, devenir une pilote. Enfin j’allais écrire cet article et le sauver de cette tristesse.

Maintenant, j’ai 38 ans, comme vous pouvez l’estimer, je suis une pilote et aujourd’hui, c’est une journée assez spéciale pour moi car c’est le huitième anniversaire du jour où j’ai atterri, consciemment dans un immense désert, le 5 septembre 2013. Je commence à raconter tout de suite pour ne pas vous rendre impatient.

Je me suis approchée du désert du Sahara. Après un long et fatiguant voyage, j’ai pu faire atterrir mon petit avion jaune sur les sables brillants qui s’allongeaient comme des draps… J’ai passé mon premier jour en me reposant et en découvrant l’environnement car ça allait prendre longtemps pour retrouver le petit prince. Pour cela, j’allais avoir besoin d’énergie. Quand il a fait nuit, sans comprendre ce qui se passait, je me suis endormie sur les sables. Le matin, je me suis réveillée très tôt. J’ai été plutôt réveillée. Quelqu’un s’était rapproché de mon visage et me chuchotait quelque chose. D’un coup je me suis levée, j’essayais de comprendre ce qui se passait et d’un coup j’étais figée, hallucinée, j’avais trouvé le petit prince ! Si vite ? Comme ça ? Était-ce un rêve? Dès que je l’ai vu, j’étais sûre que c’était lui grâce à ses cheveux blonds, à son visage souriant et à ses yeux qui me regardaient si amicalement. Avant même que je me réveille, il avait pris les photos qui se trouvaient dans ma poche et il me demandait où je les avais trouvées. Je me suis éveillée tout de suite, je lui ai parlé de l’écrivain, et combien il lui manquait. J’ajoutais que l’écrivain avait écrit un livre dans lequel il parlait de ses aventures avec le petit prince et des planètes sur lesquelles il s’était promené. Je lui disais aussi qu’il avait édité le livre qu’il avait écrit. Après avoir raconté tout ça d’un coup, je l’ai regardé. Il avait les larmes aux yeux, il était triste. Sans faire exprès, je lui ai fait un câlin, sans penser si c’était juste ou pas, car on venait de se connaître. Mais cela nous a fait trop de bien de se faire un câlin pendant ce moment de tristesse.

Le lendemain, je lui ai parlé des rêves que je souhaitais réaliser. Alors il m’a avoué qu’après avoir laissé l’écrivain, il s’est juste promené dans deux planètes. Je pense que c’est à cause de sa tristesse et je lui ai dit que ce n’était pas grave. Il a commencé à me raconter sans perdre de temps :

« Enfin tous les deux, on était chacun chez soi. Il était chez lui et moi sur ma planète. Jusqu’au dernier moment, je pensais que c’était la meilleure solution pour nous deux, mais ensuite j’ai compris que j’avais vraiment besoin de lui. Je ne me suis jamais senti aussi mal. Je ne rigolais plus, je ne m’occupais plus de ma planète, je ne parlais plus avec ma fleur. Je ne pouvais plus rien faire, et quoi que je fasse, je ne pouvais plus me sauver de cette situation. Un jour, alors que j’étais allongé sur ma planète et que je regardais les étoiles, une idée m’est venue. Il y a des années, j’avais rencontré un savant et il m’avait parlé d’une magicienne. Je me suis dit que je n’avais d’autre solution et je me suis mis en route pour aller sur la planète de cette magicienne qui est assez mystérieuse, tout comme elle. C’était la planète la plus intéressante que j’avais jamais visitée. Une planète toute rose et avec une magicienne. Le savant m’avait parlé du fait que la planète était rose mais il ne m’avait pas dit que la magicienne prenait toute la place sur sa planète. Les yeux de la magicienne étaient fermés. Elle était assise sur un pouf, elle tenait ses mains autour d’une boule de cristal et elle bougeait ses mains comme si elle savait que j’allais venir. Je me suis approché avec des pas hésitants et je lui ai tendu ma main. Elle a poussé ma main en disant qu’elle me connaissait déjà et que ça lui suffirait si je lui disais juste ce que je voulais. Donc je lui ai parlé de mon ami sur Terre et combien il s’inquiétait pour moi parce que j’étais persuadé que c’était bien le cas. La raison la plus importante était que je m’inquiétais aussi pour lui. La magicienne a réfléchi un tout petit peu en silence et d’un coup elle a bougé comme si elle avait reçu un éclair. Elle a commencé à parler en regardant sa boule de cristal et elle a dit qu’il y avait une solution. Elle a dit qu’elle ne pouvait pas emmener mon ami d’une autre planète mais elle m’a parlé d’un autre humain qui avait un grand cœur et qui avait besoin de moi. Si je voulais, le 5 septembre, elle pouvait me présenter cet humain dans le lieu où j’étais descendu pour la première fois et que cette personne connaissait déjà l’existence de mon ami. Mais pour pouvoir faire ce tour, la magicienne avait besoin d’une herbe qui pousse en France, qui est très difficile à trouver et qui s’appelle « kebereotu ». Mais comme ça allait prendre beaucoup de temps pour aller en France, elle m’a conseillé d’aller sur la planète des pays du monde. J’ai remercié la magicienne et je me suis mise en route. Le lendemain, j’étais sur la planète des pays du monde. Là-bas, vous pouvez trouver tout ce qui est rare dans le monde, comme des herbes, des matériaux, des bijoux et des milliers d’autres choses rares. Je suis allé à côté d’un responsable qui était assis devant une table toute petite et qui était invisible à cause des grandes bibliothèques mises côte à côte. Je lui ai demandé de me trouver le « kebereotu ». Il a cherché pendant quelques minutes, puis l’a trouvé et l’a mis dans un petit sac. Je l’ai remercié et je suis parti de la planète. J’étais retourné sur l’étrange planète rose. J’ai tendu l’herbe à la magicienne et j’ai attendu quelques heures qu’elle la prépare. Ensuite, elle m’a donné le mélange pour que je le boive. Il avait une couleur verte et sentait très mauvais. Sans avoir demandé ce qu’il y avait dedans, j’ai bu le mélange. La magicienne m’a dit qu’il ne me restait plus qu’à attendre le jour de la rencontre.

Alors, depuis ce jour, j’attends le jour de son arrivé, le 5 septembre 2013, m’a-t-elle dit. »

Il avait fini de parler et il attendait ma réaction. En fait, j’étais étonnée et en même temps contente d’avoir été choisie entre plusieurs personnes. J’ai fait encore un câlin au petit prince. Je lui ai demandé comment il allait repartir parce que je n’avais pas envie que le serpent lui fasse encore du mal. Il m’a dit que la magicienne allait le faire retourner chez lui mais il fallait que j’écrive tout ça tout de suite pour ne plus inquiéter son ami.

C’est comme ça que j’ai rencontré le petit prince. J’ai choisi mon but dès mon enfance, je n’ai jamais baisser les bras, j’ai toujours essayé de faire pour le mieux. Enfin j’ai réalisé mon plus grand rêve. J’espère vous avoir rendu heureux, d’avoir pu soulager l’écrivain et d’avoir rendu le petit prince heureux.

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